Une chance de trop, de Harlan Coben

Un dimanche après-midi en gare de Bordeaux... J'ai déjà lu les cosmo et autres Ciné Live du mois, et en plus j'ai fini mon bouquin la veille. Et je n'ai pas eu le temps de passer chez Mollat (horreur). Mais que faire ? Réponse : se diriger vers le Relay du coin et essayer de trouver un bon bouquin. Bon bien sûr c'est pas la FNAC, donc je me rabat sur un classique du polar, un Harlan Coben (ne le dis à personne, promets-moi...). En général, c'est du bon polar, en général sans surprises mais intéressant tout de même. Allez hop!

Titre original : No second chance
Editeur : Belfond (pochet : Pocket)
Nombre de pages : 432
Date de publication : 2004
Résumé du livre par l'éditeur : Deux coups de feu, le trou noir... Douze jours de coma... Marc se réveille : sa femme est morte et Tara, sa petite fille de six mois, a disparu. La demande de rançon est claire : deux millions de dollars et Tara aura la vie sauve. Avocats véreux, filières d'adoption douteuses, trafic de bébés, enlèvements crapuleux, tueurs à gages, psychopathes... La vie de Marc bascule dans le cauchemar absolu.

Voilà ce que j'appelle un bon polar... Palpitant et haletant, plein de suspens, de retournements de situation et de cul-de-sac, ça fait plaisir à lire. Et l'écriture d'Harlan Coben, simple mais incisive, permet de plonger avec délices dans un monde où le bonheur n'est que surface. Un incident et tout explose, révélant la faiblesse humaine sous toutes ses formes. Parfois, le bonheur ne tient qu'à un fil.

Ce que j'aime dans les romans de cet auteur, c'est les personnages. Certes il y a les méchants, mais le sont-ils vraiment? Et les gentils, prêts à tout pour atteindre leur but glorieux? Une mauvaise action pour une bonne cause est-elle répréhensible ? pas de noir ni de blanc, mais beaucoup de gris. On y parle d'enfants star détruits par la célébrité et poussés au mal par les médias, d'adoption crapuleuse "pour aider les mères"... Bref voilà un polar bien riche qui n'en est que plus intéressant. Bien sûr, tout est bien qui finit bien mais à nouveau on sent que tout ça n'est qu'une façade, prêt à la destruction au moindre faux pas. L'échec est à portée de main et les blessures profondes.

Brillant!

Mais bon cette critique s'axe sur le fait ce livre est un bon polar, de là à en faire un de mes livres favoris, non... Dans deux semaines je l'aurai oublié, c'est bine le problème avec les romans policiers : c'est bien sur le moment, mais, à quelques rares exceptions près, pas marquant sur le long terme...