Idiocracy, de Mike Judge

Alors donc je disais, je suis allée voir Wanted au ciné, puis, n'ayant vraiment plus grand chose à voir au ciné, je me suis rentrée, passant au vidéo club pour achever en beauté cette magnifique journée de loose intersidérale... Loose a prendre au sens quatorzième du terme, j'aime ça hein.

Donc j'ai déjà vu un maximum des nouveautés proposées, le reste me tente moyen. J'allais abandonner quand mes yeux se posent sur Idiocracy, comédie hautement conseillée par la miss Anaïs, ma découvreuse de film atypiques, plus ou moins inconnus mais énormes.

Idiocracy donc. J'ai comme une petite idée de la source d'inspiration du dernier Pixar, Wall-E... Oui l'époque est à la prise de conscience au cinéma de ce qui va/pourrait arriver dans le futur. An 2505, la terre est couverte de détritus, l'humanité est devenue débile et plus rien ne pousse. On y trouve même le robot nettoyeur. Plus j'y pense plus c'est quand même troublant. Pixar, copieurs!

Bref, sauf que là il s'agit d'un vrai film, avec de vrais acteurs et un vrai scénario. Le seul plus ou moins connu est Luke Wilson, vu dans plusieurs navets dont on préférera ne pas se souvenir. Oui c'est le petit frère d'Owen Wilson, au casier cinématographique pas beaucoup plus reluisant. Pourtant cet acteur réussit à convaincre dans son rôle d'américain moyen légèrement stupide, projeté avec une prostituée de 2005 à 2505 par la suite d'une expérience militaire qui tourne mal.

Les réalisateurs sont partis d'un constat assez effrayant : les gens intelligents se reproduisent de moins en moins, alors que les basses couches de la population, ben, ce serait plutôt le contraire. Faites courir cette loi sur 500 ans, imaginez ce que ça donne... J'aime le principe d'arroser les plantes avec une "sports drink". Dingue, mais présenté d'une manière si réaliste...

Bref, une excellente comédie sur des bases sérieuses, qui marche bien... Merci Anaïs!