L'échange
Ah qu'il est donc bon d'avoir un jour de congé qui traîne. Bon le lendemain (aujourd'hui^^), c'est
souvent deux fois plus dur mais ça vaut le coup. parce qu'on peut décider d'aller au ciné en plein après midi pour se réchauffer de la session shopping !
Date de sortie : 12 Novembre 2008
Réalisé par Clint Eastwood
Avec Angelina Jolie, John Malkovich, Michael Kelly
Film américain.
Genre : Drame, Thriller
Durée : 2h 21min.
Année de production : 2008
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Titre original : Changeling
Distribué par Universal Pictures International France
Voici donc le dernier film de Clint Eastwood en temps que réalisateur. Si je me souviens bien, Mr Eastwood espérait quelque chose au festival de Cannes mais a du repartir bredouille même si
l'acteur/réalisateur a reçu un prix spécial pour l'ensemble de sa carrière.
Il faut le dire, ce film est centré sur le personnage de Christine Collins, joué par l'actrice la mieux payée du moment : Angelina Jolie. Alors oui on en prend plein la tête. Elle est bonne,
excellente même et "vis" son rôle mais je ne sais pas pourquoi je n'ai pas réussi à apprécier. Pourtant les émotions passent bien, peut être est-ce surjoué? Enfin il s'agit d'une belle
performance d'acteur et je ne sais pas si quelqu'un d'autre aurait fait mieux... les autres acteurs, si ce n'est peut être Malkovich et le méchant commissaire, sont plutôt transparents.
Un bravo au jeune Eddie Alderson, qui donne une vraie profondeur à son personnage d'ado bourreau.
L'époque est très bien recrée, l'image est excellente.
Au niveau scénario, l'Echange est tiré d'une histoire vraie. Tragique, dérangeante, révoltante, oppressante, telle est l'histoire de cette mère qui élève seule son fils dans les années 30. Au
passage, la disparition du père est expliquée par une métaphore à l'usage des enfants que... euh... ben j'ai pas compris! Tout bascule quand l'enfant disparaît un samedi alors que sa mère est
partie travailler sans l'avoir prévu. Oui elle se fait tromper par la police et son isolement lui empêche de résister au rouleau compresseur du politiquement correct. L'idée est excellente mais
selon moi, elle est mal traitée. Il y a eu faute de la police, oh le méchant commissaire, ah si quelqu'un pouvait aider la pauvre femme en détresse ! Ah heureusement, il y a un
subalterne qui ose désobéir aux ordres et Super Pasteur (John Malkovitch) qui sort de nulle part pour l'aider. Oh la pauvre elle passe 8 jours en hopital psy. Oui mais tout le monde l'aide et
elle finit par aider tout le monde. Bref, j'ai eu l'impression que le scénario était cousu de fil blanc. Le blanc, le noir, le bien, le mal, tout ça est bien tranché, sans nuance. Il y manque une
part d'humanité, de réalisme.
Voilà, vous aurez compris, je n'ai pas vraiment apprécié ce dernier opus de Clint Eastwood. Où est la magie d'un Million Dollar Baby ?